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HBCD – HANDBALL CLUB DRENNÉCOİS
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L’ARVOR 29-Pays de BREST reçoit METZ ce soir dans la salle de Kerjézéquel.
Le match est retransmis en direct sur TEBEO à partir de 20h25′
Bon match !
Trois matches en trois jours, c’était trop pour les filles de Mios-Biganos. Certes, elles avaient fait l’exploit jeudi en sortant Le Havre (23-27) qui évoluait pourtant à domicile, mais confirmer en finale représentait sans doute une marche un peu trop haute. Surtout face à Arvor qui s’est finalement imposé avec trois buts d’avance (30-27). Les Brestoises ont eu bien du mal à entrer dans la partie, notamment à cause d’un mauvais tempo dans leurs remontées de balles, mais Alexandra Lacrabère n’a pas tardé à se mettre en lumière pour tirer son équipe d’une sorte de torpeur qui faisait le jeu des Miossaises.
Sur la lancée de leur demi-finale, les Girondines faisaient feu de toutes parts et conservaient toujours ce précieux petit but d’avance qui obligeait Arvor à faire l’effort pour revenir au score. Mais la première exclusion pour Mios allait sonner le début de la fin. Les filles d’Emmanuel Mayonnade payaient cash cette infériorité numérique en voyant les Brestoises prendre la tête au tableau d’affichage (7-8, à la 13e). Une avance qui allait se creuser jusqu’à la pause (13-18).
Fin de match à suspense
Souffrant physiquement pour tenir le rythme, les Miossaises se montraient de plus en plus perméables en défense. Surtout qu’en face, Cléopatre Darleux sortaient des arrêts décisifs. De quoi compter dix points d’avance à dix minutes du terme de la rencontre, grâce à des percées régulières dans l’axe de Lacrabère. De quoi penser que la messe était dite. Sauf que Mios faisait preuve d’un joli sursaut d’orgueil au moment où la fatigue se faisait également sentir dans les jambes brestoises. D’où une fin de match à suspense avec seulement quatre points d’avance pour Arvor à moins de deux minutes de la fin de la finale. Dommage que les Miossaises aient encaissé un tel écart en début de seconde période car leur fin de match fut supersonique et déstabilisait les Brestoises, à l’image de Julie Goïorani qui se mettait soudain à rater. Mais ce n’était pas suffisant pour priver Arvor de son titre, plus régulière sur l’ensemble de la finale.
B.L.